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Michel Sarran impliqué dans des dîners clandestins ? Le chef fait une grosse mise au point
Michel Sarran tient a remettre les choses au clair. Alors qu’il a signé la carte d’un restaurant d’entreprise, le célèbre juré de l’émission Top Chef sur M6 réaffirme qu’il n’est pas dans l’illégalité.
Michel Sarran
Le scandale des restaurants clandestins continue. Alors que le chef Christophe Leroy est soupçonné d’avoir organisé des dîners clandestins dans le célèbre palais Vivienne de Pierre-Jean Chalençon, voilà qu’un autre nom de la cuisine est visé. Dans une enquête, Le Monde a ainsi révélé que Michel Sarran pourrait être impliqué dans une affaire de repas clandestins. Un comble pour l’un des jurés de Top Chef qui n’avait pas hésité à pousser des coups de gueule pour dénoncer ce genre de pratique. Le média rapporte ainsi que l’acolyte de Philippe Etchebest, Hélène Darroze et Paul Perret a « signé la carte du Club TP90, le ’restaurant d’entreprise’ – ou plutôt ’club de direction’ – de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP)« . Des salons privatifs situés dans un immeuble des Champs-Elysées. « Si le chef Sarran s’y montre peu, il peut compter sur le talent d’une équipe de cuisiniers animée par l’un de ses ’lieutenants’, le chef Frédéric Le Guen-Geffroy, salarié de la société Michel Sarran Conseil« , peut-on lire.
« Je respecte scrupuleusement les directives gouvernementales »
Le chef avait ainsi nié être dans l’illégalité et assuré que les repas étaient servis « avec le protocole qui est d’usage dans la restauration collective concernant les clubs ». Alors que ces repas sont également présentés comme des dîners professionnels, Le Monde a cependant rapporté que certains avaient été tenus bien après le couvre-feu. Une nouvelle affaire qui fait grincer des dents Michel Sarran. Ce dernier a tenu à répondre et faire une grosse mise au point. Dans un communiqué envoyé par la chaîne M6, pour lequel il officie, le célèbre cuisinier assure qu’il n’est « pas présent lors de ces déjeuners ou diners à la Fédération Nationale des Travaux Publics« . « Je ne suis qu’un prestataire de service qui a signé la carte de cette Fédération. Un de mes salariés est délégué à la cuisine de cette Fédération, explique-t-il. Je (et/ou mon salarié) ne m’occupe aucunement des réservations dans ce restaurant d’entreprise/fondation, ni de la décision d’ouvrir ce restaurant d’entreprise/fédération. Cette prestation intervient dans le cadre d’un contrat annuel et ma société est rémunérée directement par la Fédération Nationale des Travaux Publics et aucunement par les personnes présentes à ces déjeuners ou dîners« .
Michel Sarran révèle également qu’il n’a « aucunement connaissance de l’identité des personnes qui viennent déjeuner ou dîner dans ce restaurant d’entreprise/fondation« et que seul son salarié est « informé du nombre de couverts à servir« . Quant au caractère illégaux ou clandestins de ces repas, le chef le nie fermement : « Ces lieux sont considérés comme des ’restaurants d’entreprise ou cantines d’entreprise’ dont l’ouverture est de l’unique responsabilité des entreprises. La plupart des grandes entreprises françaises continuent à assurer ce service auprès de leurs salariés et de tiers conviés dans un cadre professionnel tous les jours« . Concernant les dîners tenus au-delà de l’heure du couvre-feu, là encore, Michel Sarran assure que la « restauration collective est autorisée pour les salariés travaillant à des horaires décalés« . « En outre, il ne s’agit aucunement d’interdiction mais de préconisation gouvernementale« , ajoute-t-il, tout en confirmant que, lui-même, a fermé tous ses établissements en respectant « scrupuleusement les directives gouvernementales ». Et de conclure : « C’est me faire un très mauvais et très injuste procès« .
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